The Stakes in Steak: Examining Barriers to and Opportunities for Alternatives to Animal Products in Canada
This Article considers some of the different food innovations being presented as potential solutions to the myriad problems associated with conventional models of industrial agriculture. Specifically, in vitro meat (IVM) and plant-based alternatives to animal products—and their corresponding regulatory and market structures— are compared and contrasted. Examining the idiosyncrasies around Canada’s approach to regulating these products reveals that the respective degrees of scrutiny may not be commensurate with the respective degrees of risk, due in part to the influence of powerful industry actors who wish to maintain the status quo. Given the significance and scope of the problems implicated by the industrial food production system, favouring special economic interests comes at the detriment of a much wider group of stakeholders. As such, the governance of new food innovations requires a more critical and thoughtful approach if it is to better reflect shared aspirations for a more just and sustainable food system for all.
Cet article porte sur différentes innovations alimentaires présentées comme des solutions potentielles à la myriade de problèmes associés aux modèles conventionnels d'agriculture industrielle. Plus précisément, la viande in vitro (VIV) et les alternatives végétales aux produits d'origine animale—et leurs structures réglementaires et commerciales correspondantes—sont comparées et mises en contraste. L'examen des particularités de l'approche du Canada en matière de réglementation de ces produits révèle que la rigueur des analyses respectives n'est peut-être pas proportionnelle aux degrés respectifs de risque, en partie à cause de l'influence d'acteurs industriels puissants qui souhaitent maintenir le statu quo. Compte tenu de l'importance et de l'ampleur des problèmes posés par le système de production alimentaire industrielle, favoriser des intérêts économiques particuliers se fait au détriment d'un groupe beaucoup plus large d'acteurs. En tant que telle, la gouvernance des nouvelles innovations alimentaires exige une approche plus critique et réfléchie si l'on veut qu'elle reflète mieux les aspirations communes à un système alimentaire plus juste et durable pour tous.